Karim Méissa Wade, incarcéré par le régime de Macky pour enrichissement illicite non prouvé par la Cour de répression de l’Enrichissement illicite (CREI), a été élu à l’issue d’un processus démocratique comme le candidat du parti démocratique Sénégalais à l’élection présidentielle de 2017 au cas où le locataire actuel du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor avait réduit son mandat de 7 à 5 ans comme il l’avait promis. Malheureusement l’avis, et non la décision des 5 sages du conseil constitutionnel, a eu raison de la promesse du chef de l’Etat qui estime qu’il ne peut outrepasser les lois dont il est le gardien et le garant.
Tous les chefs de partis et coalitions politiques, les membres de la société civile, les associations des droits de l’homme ont donné leur position sur la volte-face du président de la République…Tous sauf Karim Wade.
Prisonnier ou Politique
On a vu Nelson Mandela. Même avec le régime raciste de l’apartheid, il parvenait à faire passer des messages via ses avocats et son épouse. Et bien avant Nelson Mandela, il y a eu Kwamé Nkrumah du Ghana qui était en prison et qui est devenu premier ministre élu en étant dans les liens de la détention à cause de ses adresses à la Nation via ses avocats.
Mais le prisonnier Karim ou le candidat Karim ne parle pas, ne se prononce sur rien du tout. Il est en prison tout simplement : un prisonnier comme les autres qui sombre dans l’oubli.
Pourquoi ne se prononce-t-il pas via ses avocats ?…Et il en a le plein droit puisqu’il n’est pas interdit de paroles.
Prisonnier
Mais l’attitude de Karim n’a rien de politique. Il est comme un simple détenu qui accepte sa condition de taulard et oublie ses obligations politiques. Peut-être n’était-il pas à la hauteur des charges de prisonnier politique. Il rate sa vocation de politicien.
Et si Karim n’était pas en fait un bon politicien.
Mobel Sirah Ba pour xibaaru.com