« Une défaite donne forcément un gout amer à l’entraineur. Aujourd’hui, Aliou Cissé a connu des victoires (quatre), une défaite, il ne reste que le partage des points. Après cette défaite contre l’Afrique du Sud (0-1, Challenge Mandela), il doit tout faire pour qu’elle ne se reproduise pas très tôt. Il doit tirer les enseignements de cette première défaite tout en analysant les points positifs. Il y a des compétitions officielles qui se profilent à l’horizon, à lui de bien tenir la corde.
Aliou Cissé vient d’arriver. Il a besoin de mieux connaitre ses joueurs, de s’améliorer davantage, et de mieux s’imprégner de la Tanière dans toutes ses composantes. Aujourd’hui, il a un chantier vaste. Mais son vécu en tant qu’ancien joueur de l’équipe nationale lui facilite la tâche. Il doit savoir où se trouve les besoins pour proposer des solutions. A mon avis, il n’y a pas 36 solutions, il doit continuer le travail sans relâche.
Les changements opérés face à l’Afrique du Sud étaient probants. Ça a été une très bonne option de tourner son effectif parce que tout le monde ne peut pas jouer. On sortait d’un match officiel et on allait vers un autre match de préparation si je peux l’appelais comme ça. L’urgence, c’est d’en profiter pour voir certains joueurs dans un contexte particulier. C’était le cas de Pape Alioune Ndiaye, Pape Sané et autres. Sans d’autres considérations, Aliou a justifié la présence de ces joueurs-là et je pense que c’est important pour la suite ».