Suite à une première marche de contestation organisée dans les différentes artères de la commune, les populations de Ndiédieng promettent de poursuivre le combat pour le programme de développement de leur commune et l’installation prochaine d’infrastructures socio économiques de base.
En effet, soutenues par leur Conseil municipal, ces populations, depuis quelques moments, sont montées au créneau pour réclamer à l’Etat des conditions de vie plus appropriées. Autrement dit, l’apport considérable et la mise en place des infrastructures socio économiques de base au sein même de leur collectivité.
En somme, une politique de développement fiable et capable de leur offrir une vie meilleure. Dans ce cahier de doléances, les habitants de Ndiédieng ont cité l’absence de routes et pistes de production pour désenclaver l’ensemble des villages éparpillés un peu partout sur leur périmètre communal.
Malgré l’apport progressif du programme d’urgence pour le Développement communautaire (Pudc) dans les domaines de l’hydraulique et de l’électrification rurale, les populations continuent encore de déplorer le niveau faible de l’apport que ce programme étatique génère pour les populations de Ndiédieng.
Aussi pour la prise en charge médicale des populations qui se trouvent souvent dans l’obligation de parcourir plusieurs kilomètres pour aller se soigner dans la commune de Ndiaffate ou le district de santé le plus proche.
Concernant le téléphone, les habitants de cette localité s’inquiètent également de la non disponibilité d’un réseau téléphonique régulier. Et, beaucoup parmi les populations sont déconnectés ou sont parfois sevrées de cette nouvelle technologie au sein des établissements d’enseignement public.
Aujourd’hui, même si rien n’est fait pour elles, les populations réclament au moins la réhabilitation des la bretelle de 9 km qui les sépare du village de Lamarame et qui constitue la porte d’entrée économique de leur commune. (Sud)
