Limite lors du premier match contre la Tunisie (0-2), le défenseur central, Kalidou Koulibaly, 26 ans, a depuis fait étalage de son sens de la couverture et de l’anticipation. Le joueur de Naples voit l’avenir de la sélection de manière positive. La qualification au Mondial 2018, l’objectif commun.
Que faire pour se remettre de cette élimination des Lions en quart de finale de la CAN ?
Se qualifier à la coupe du monde (2018) est désormais l’objectif commun. Auparavant, il faudra bien digérer cette élimination. On méritait mieux durant cette phase finale mais on a montré qu’on est capable de faire plus.
Maintenant, il est question de se tourner vers 2018 et ce Mondial russe…
Tout à fait. On va tout faire pour se qualifier en coupe du monde. Il y a beaucoup de talents dans cette équipe. Je vois le futur de manière positive. Quand je regarde les prestations durant cette CAN, même si on a perdu face au Cameroun, je me dis que ça ira la prochaine fois. Il ne faut pas douter de nos qualités. Le coach (Aliou Cissé) a eu les bons mots. On est une équipe qui fait partie des meilleures d’Afrique, on doit le prouver sur le terrain.
Pourtant, l’équipe était très attendue durant cette Coupe d’Afrique. Qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Je ne sais pas si on était très attendu. Il reste qu’il y a beaucoup de personnes qui pensaient qu’on allait faire trois matchs et rentrer à la maison. Ce manque de respect là, il nous a fait mal. Maintenant, nous qui étions sur le terrain savions ce qu’on était capable de faire. Il ne faut pas faire la fine bouche, on a été bons même si on est sorti via les tirs au but en quart de finale.
Que retenez-vous de votre première participation à la CAN ?
On retient beaucoup de choses. Surtout que ça fait longtemps qu’on avait vu une équipe du Sénégal qui domine, qui avance sur le terrain. Tout le monde faisait des courses pour les autres. De mon point de vue, tous les Sénégalais peuvent être fiers de cette sélection.
Dans quel état d’esprit êtes- vous et comment jugez-vous globalement vos performances ?
Je crois plutôt que c’est le fait de sortir de cette CAN sans concéder la moindre défaite qui est difficile. Il ne faut pas parler d’aspects individuels. On a vu une belle équipe du Sénégal, une équipe solidaire qui faisait des efforts. Il n’y a personne à blâmer. Le Cameroun a exécuté son plan à merveille. Malgré tout, on a gardé notre calme, continué notre jeu. Tout en se créant des occasions qu’on n’a pas su mettre au fond. C’est dommage mais c’est le football.
Après un mois d’absence, vous avez retrouvé la compétition lors du premier match contre la Tunisie. Pourquoi avoir écourté votre échauffement avant le quart de finale face au Cameroun ?
C’était juste un petit problème physique. Mais rien de méchant. Ça va maintenant…