Dans son arrêt, la cour confirme le jugement du tribunal de grande instance de Toulon en première instance qui, en juin 2014, avait ordonné qu’Aïda Mendy, résidant à La Seyne-sur-mer (Var), puisse porter le nom de Desailly et que cela soit transcrit au registre de l’état-civil.
Le tribunal de Toulon avait retenu le fait qu’en refusant de se soumettre à un test génétique, Marcel Desailly avait effectué « un aveu de paternité ». L’ancien champion du monde a en effet refusé à quatre reprises de se soumettre à un tel test demandé par le tribunal depuis 2012.
« C’est le triomphe du droit contre l’hypocrisie, M. Marcel Desailly essaie de se défausser de ses devoirs de père », a déclaré l’avocat de la jeune femme, Me Frédéric Casanova, soulignant que sa cliente ne demandait « rien, en dehors de la reconnaissance de paternité ». Aïda Mendy souhaitait, en présentant cette requête, « mettre un terme à 23 années de souffrance », selon Me Casanova.
En vertu d’un jugement de mars 2000, la mère de la jeune femme avait bénéficié d’une pension alimentaire versée par l’ex footballeur jusqu’à ce que Aïda soit majeure.