Steve Mandanda a révélé avoir été victime d’un accident de voiture en 2014. « J’aurais pu mourir », a-t-il confié à L’Equipe.
« Au moins, aujourd’hui, je sais que je peux arrêter ma carrière sans me dire ‘Putain, je regrette de ne pas avoir tenté l’expérience' ». Huit ans après son arrivée à Marseille, Steve Mandanda a tenté l’expérience anglaise en 2016. Son passage à Crystal Palace s’est transformé en fardeau: « Niveau football et carrière, ç’a été l’époque la plus pénible de ma vie », confie-t-il dans un entretien à L’Equipe. Un an plus tard, le gardien de but a retrouvé la Canebière. De ses années marseillaises, Steve Mandanda conserve une pléiade de souvenirs. Des bons, comme le titre de champion de France contre Rennes au Vélodrome, le 5 mai 2010, mais aussi des moins bons.
En 2014, Mandanda a été victime d’un accident de la route. L’international français (26 sélections) décrit l’événement où il est « passé tout près du drame ». « J’étais sur la bande gauche de l’autoroute, il pleuvait à verse, et je venais de doubler deux poids lourds, détaille-t-il. Là, je fais un aquaplaning. Je traverse l’autoroute vers la droite, j’évite la rambarde de sécurité et je retraverse l’autoroute dans l’autre sens, en me prenant plein fer la barrière centrale de sécurité. La chance que j’ai, c’est que non seulement je ne percute personne mais, en plus, comme la Ferrari est assez basse, elle passe en dessous de la rambarde. Le capot est coupé au milieu, mais sans autre dégât. […] J’aurais pu mourir ou provoquer un carambolage et prendre une vie ».
Cet incident, tout comme sa fissure aux cervicales après un choc contre Guingamp le 17 mai 2014 – « j’aurais pu devenir tétraplégique », assure-t-il -, l’ont transformé. « Ça m’a beaucoup changé en tant qu’homme, témoigne-t-il. Mes proches l’ont ressenti. Et d’une certaine façon, ça m’a rendu meilleur sur le terrain car le fait de relativiser les choses enlève une forme de pression qu’on se met à soi-même. Et aujourd’hui, quand je passe au travers d’un match, je suis frustré, mais la vie continue… Et elle est belle ». Mandanda attend désormais le jour où il va « soulever la Coupe du monde en Russie en 2018 ».
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