La réconciliation n’est pas encore pour tout de suite…
Le sélectionneur allemand Joachim Löw a été empêché d’entrer au camp d’entraînement d’Arsenal, alors qu’il souhaitait rencontrer son milieu de terrain Mesut Özil, qui a claqué la porte de la Mannschaft après avoir accusé sa Fédération de racisme en marge du Mondial, affirme la presse allemande.
Présents à Londres dimanche et lundi pour un congrès des entraîneurs organisé par la Fifa, Löw, et le manager de la sélection Oliver Bierhoff, en ont profité pour se rendre au camp d’entraînement de Colney pour rencontrer le milieu de terrain, mais ont été recalés sur ordre de l’entraîneur des Gunners Unai Emery, selon le quotidien allemand Bild.
«Nous aurions aimé parler à Mesut, mais nous devons accepter qu’en ce moment il ne veut pas avoir de conversation avec nous», a réagi Bierhoff. L’agent du joueur, Erkut Sogut, n’a pas souhaité commenter les raisons de ce rejet. Löw avait déjà indiqué au début du mois de septembre qu’il avait essayé plusieurs fois de contacter Özil, sans succès.
La rencontre avec le président turc a tout déclenché
Özil et son coéquipier Ilkay Gündogan, tous deux d’origine turque, avaient créé la polémique trois semaines avant la Coupe du monde en rencontrant le président turc Recep Tayyip Erdogan et en posant pour une photo avec lui. Les deux joueurs ont fait face à de nombreuses critiques et Özil a annoncé après le Mondial raté de l’Allemagne qu’il quittait la Mannschaft, disant être victime de «racisme et d’un manque de respect».
Fin août, son sélectionneur Joachim Löw avait nié l’existence de toute forme de racisme dans la Mannschaft avant ou pendant le Mondial en Russie: «Depuis que je suis avec la Fédération allemande (en 2004 comme entraîneur adjoint) il n’y a jamais eu aucune forme de racisme dans l’équipe nationale, les joueurs se sont toujours identifiés à nos valeurs», avait-il insisté.