Jean Paul Dias est convaincu que le procès de son fils, Barthélémy est purement politique. Dans un entretien accordé à nos confrères de l’Obs, le patron du Bloc des centristes gaindés (Bcg), il a dénoncé le caractère politique du procès. Une chose est certaine, c’est un procès politique, c’est très clair. Le caractère politique du procès est indéniable. « Maintenant, devant la Cour », explique-t-il, « la discussion et les arguments sont judiciaires. Vous connaissez nos avocats, je suis convaincu que nous avons apporté les réponses techniques qu’il fallait aux prétentions du Parquet ».
Selon lui, le procès est indiscutablement politique. L’affaire s’est passée en décembre 2011, au milieu de l’année 2012, après une mise sous mandat de dépôt, Barthélémy est sorti de prison. « Jusqu’en 2014, il n’y a rien. Où étaient ceux qui devaient actionner? A partir de 2014, la position de Barthélémy a été claire, selon laquelle son parti (PS) devait avoir un candidat aux prochaines élections. Et nous étions à la veille du lancement de la campagne des locales. Automatiquement, il a été renvoyé devant la justice. De 2014 à 2016, il ne se passe rien, il a fallu qu’il insiste sur sa position à propos de son parti, pour que les choses s’enclenchent », a-t-il fait savoir avant de conclure: « donc, on ne peut pas ne pas dire que c’est un procès politique ».
Mais Jean Paul Dias soutient que devant le Tribunal, « ce ne sont pas les aspects politique qui seront évoqués, mais des aspects de techniques judiciaire et de droit pénal. Maintenant, un réquisitoire a été fait et des réponses apportées, attendons de voir ».
Dias père n’est pas inquiet pour son fils. « Nous n’avons peur de rien ni de personne », dit-il.