C’est une facette de Tony Sylva qu’on ignorait jusque-là. En déplacement avec les «Lions» à Malabo pour le match de demain contre le «Nzalang Nacional», l’ancien portier des «Lions» a eu le plaisir de voir sa petite sœur Marie Paula Sylva. Mariée avec Ruslan Obiang, fils aîné du président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, la dame de 27 ans a assisté à la séance d’entraînement de l’Équipe nationale, hier au stade olympique de Malabo. Ancienne Miss Sénégal-Espagne, elle a dit oui à son époux le 2 juin dernier à Madrid, après deux ans de relation. Un mariage auquel avait assisté le président de l’Atlético de Madrid, Enrique Cerezo. Son mari, Ruslan Obiang, est l’ancien secrétaire aux sports de la Guinée-Équatoriale. Il occupe actuellement le poste de directeur commercial de la compagnie aérienne Ceiba Intercontinental et est le président du club The Panthers, l’un des plus importants du pays.
Comment avez-vous atterri à Malabo ?
Parce que j’ai connu à Madrid l’homme de ma vie. Et puisqu’il est Équato-guinéen, je suis venue dans ce coin du monde depuis qu’on s’est mariés. Je vis à Malabo depuis presque trois ans et fais la navette entre Malabo, Dakar et Espagne.
Comment est la vie avec un homme qui a beaucoup de responsabilités et de charges ?
Comme tout le monde peut le témoigner, c’est une personne très tranquille et amicale. Les charges, c’est après, mais avant tout, c’est la personne et je peux témoigner tel qu’il est avec les gens.
Quelle est la vie d’une femme mariée au fils du président Obiang Nguema ?
Comme celle de toutes les femmes. (Rire).
Est-ce que c’est difficile quand vous devez sortir ou aller à des rencontres officielles ?
Oui, il faut toujours être correct. Mais dans la vie, toute personne, que tu sois mariée à un fils de président d’un État ou pas, doit toujours être correcte. Je viens aussi d’une famille de diplomates avec mon grand-père feu Bruno Diatta. On est toujours corrects et on a été éduqués dans cette culture.
Quels sont les avantages d’être la femme d’un fils de Président ?
Il n’y a pas d’avantage. C’est juste être une personne humble, toujours aider son prochain quand on peut, mais rien de plus.
«Je ne savais pas que c’était le fils de… on s’est connus naturellement.»
Comment vous vous êtes rencontrés et qu’est-ce qui vous a attirée chez lui dès votre première rencontre ?
Je ne savais pas que c’était le fils de…, on s’est connus naturellement. Avant, je travaillais à l’ambassade du Sénégal en Espagne et on s’est connus lors d’un meeting où j’étais interprète-traducteur.
Quel est votre cursus et vos occupations ?
Je suis née au Sénégal, mais je suis partie en Espagne quand j’avais trois mois. J’ai fait toutes mes études en Espagne, mais j’ai été, pendant deux ans, au Sénégal et j’ai fait le Collège Notre Dame du Liban. Je suis traducteur-interprète et j’ai vécu toute ma vie en Espagne. Je suis mariée et maintenant je suis à Malabo. Je fais des activités de femme d’affaires.
«Tony a toujours été très réservé, timide mais très proche de sa famille et ses amis»
Comment était Tony Sylva dans sa jeunesse ?
Il a toujours été très réservé, timide, mais aussi très proche de sa famille et ses amis. Il a toujours adoré le football.
Quels souvenirs gardez-vous de l’épopée des «Lions» en 2002 ?
Avec beaucoup de joie et voir que les gens te sont reconnaissants. J’étais très jeune, mais je me souviens de beaucoup de choses. Par exemple, les Asc de Liberté 6 venaient chez ma tante Anna Sylva qui nous a éduqués. Tout le monde venait à la maison faire la fête et les voisins y venaient également pour regarder le match.
IGFM OUSMANE DIOP, ENVOYÉ SPÉCIAL EN GUINÉE-ÉQUATORIALE