L’patron ». C’est ainsi qu’André D, chauffeur attitré de Jacques Chirac pendant 18 ans, surnommait notre « Chichi » national.
Ancien chauffeur de camion benne, l’homme avait croisé la route du mari de Bernadette Chirac en 1975, soit deux ans avant son élection à la mairie de Paris. A l’époque, lassé par son métier et son quotidien, André D. avait envoyé une lettre à Jacques Chirac. Dans celle-ci, il lui faisait part de son ennui et de sa volonté de changer de vie. Et force est de constater que ses efforts ont payé !
« Il avait lu ma lettre, qui l’avait touchée. J’ai été convoqué. Là, l’patron me demande :“Qu’est-ce que vous savez faire ?“, je lui réponds “Rien, m’sieur ! Mais je veux vous servir“ », raconte-t-il auprès de nos confrères. Résultat, Jacques Chirac accepte de le prendre à l’essai pendant six mois pour s’occuper de sa campagne.
Et si André D. a pu découvrir un homme « extrêmement humain » et « d’une générosité sans pareille », il a aussi découvert une autre facette de sa personnalité. Celle d’un grand séducteur, qui n’hésitait pas à être infidèle envers son épouse…
Quand Jacques Chirac s’enfermait dans son bureau avec une journaliste
Profondément admiratif de l’homme qu’il a servi pendant dix-huit ans, André D. tient toutefois à prévenir : certes, Jacques Chirac était un grand séducteur, pour autant, il avait tout d’un gentleman. « Quand l’patron fricotait avec une femme, il y allait une fois, jamais deux ! Et jamais, au grand jamais, il ne les laissait tomber. Il aimait les femmes, mais pas au sens sexuel. Il les aimait pour leur beauté, leur intelligence… », ajoute-t-il dans les colonnes de Closer. N’en déplaise à Bernadette Chirac, qui a longtemps été victime de ces écarts…
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