En élisant Donald Trump, les Américains ont eu en bonus sa fille Ivanka. Bras droit officieux de son père, la jeune femme pourrait bien ne pas sortir indemne des quatre années de présidence paternelle.
Dès le début de sa campagne électorale, Donald Trump avait utilisé sa fille Ivanka comme un atout rassurant. Ayant l’oreille de son père, la jeune femme a toujours réussi été considérée comme l’une des rares capables de canaliser l’énergie parfois dévastatrice de son paternel. Elle travaillait d’ailleurs à ses côtés dans les nombreuses sociétés qu’il gérait avant de prendre ses quartiers dans le bureau ovale.
Sept mois après son entrée à la Maison Blanche, les médias américains constatent cependant que ce n’est plus le cas. Alors qu’elle s’était personnellement engagée à défendre certains dossiers sociétaux ou environnementaux d’importance, elle s’est retrouvée publiquement désavouée par la politique menée par son père.
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Le site Politico dresse le portrait de ces différents désaveux, indiquant notamment qu’Ivanka Trump se désespère de voir que les gens sont déçus qu’elle n’arrive pas à contrebalancer les accès de pouvoirs de Donald. La jeune femme de 35 ans paie sa filiation, et ce n’est pas la première fois.
Une figure de la bonne société américaine qui la connaît a confié qu’à l’issue des quatre années de mandat Trumpien (sous réserve qu’Orangeator ne soit pas réélu), sa fille risque d’avoir un retour de bâton assez violent : « Tout le monde sait que le père de Jared [le mari d’Ivanka, ndlr] était un criminel [il a été condamné pour évasion fiscale, financement illégal de campagne électorale, intimidation de témoin et a fait de la prison, ndlr] et que son père à elle est un bouffon, mais on n’en tenait pas compte parce que [Jared et Ivanka] se tenaient droits dans leur bottes, étaient sophistiqués et présentables. Ils étaient acceptés en dépit de leurs parents. Maintenant, on ne peut plus les en dissocier ».
À sa sortie de la prestigieuse faculté de Wharton, Ivanka Trump avait travaillé dur pour se faire un prénom et avoir accès aux hautes sphères de la bourgeoisie américaine, peu adepte des manières de son père. Un travail de longue haleine qui avait fini par payer mais qui semble aujourd’hui réduit à néant.
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Si certains de ses proches la poussent à prendre ses distances avec son père, ils savent pourtant que ça n’arrivera pas. Un de ses amis intimes confirme qu’elle ne fera rien pour déplaire à Donald Trump : « Je la connais suffisamment pour savoir quelle relation elle a avec son père, elle n’ira jamais, absolument jamais, contre son avis ». Un autre de ses amis confirme : « Elle a toujours voulu être parfaite aux yeux de son père. Ça ne fait aucun doute, elle a travaillé dur pour être l’incarnation [de la fille] idéale que son père voulait ». Quitte à en assumer les conséquences.
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