Le pape François, a célébré le ‘jeudi saint en lavant les pieds des prisonniers au centre de détention de Paliano, en Italie, notamment des anciens mafieux, et a célébré une messe dans leur prison, marquant ainsi de nouveau sa proximité avec le monde carcéral, pour la semaine sainte..
Dans le cadre de la célébration de la messe, le pontife s’est mis à genoux pour laver et embrasser le pied droit de 12 détenus en guise de commémoration du geste d’humilité de Jésus envers ses 12 apôtres la nuit avant qu’il ait soit crucifié.
Deux des détenus, qui ont participé à la cérémonie, purgeront une peine d’emprisonnement à perpétuité alors que les 10 autres seront libérés entre 2019 et 2073.
Selon le Vatican, trois des détenus étaient des femmes et un est un musulman né qui s’est converti au catholicisme. Le groupe comprenait 10 Italiens, un Albanais et un prisonnier de la patrie du pape en Argentine.
Dans son discours de circonstance, le pape a dit qu’en lavant les pieds des détenus, il était prêt à faire «le travail d’un esclave afin de semer l’amour parmi nous» et a exhorté les prisonniers à s’entraider les uns les autres.
«Si vous pouvez faire quelque chose, un service pour vos compagnons en prison, faites-le», a t-il dit, ajoutant que «c’est l’amour … être le serviteur des autres».
Il ajouta: »dans la tradition chrétienne, le jeudi saint commémore le jour où le Christ lave les pieds des apôtres et institue l’eucharistie lors de son dernier repas (la Cène). La tradition rituelle du lavement des pieds a été perpétuée dans le christianisme (sauf dans certaines branches du protestantisme) ».. »Nous sommes tous des pécheurs. Nous avons tous des défauts « , a déclaré le pape aux prisonniers, lors d’un sermon improvisé diffusé par Radio Vatican.
Les prisonniers ont offert au pape leur production: des légumes bio, des gâteaux et des croix en bois d’olivier.
Selon l’AFP, depuis le début de son pontificat, le pape François a décidé de décentraliser cette célébration en dehors du Vatican. En 2013, il s’était rendu dans une prison pour mineurs, l’année suivante dans un centre pour personnes malades et handicapées, en 2015 à nouveau dans une prison et l’an passé dans un centre d?accueil de réfugiés.