Il estime que la lutte contre le terrorisme est un impératif, mais fustige dans le même temps les modalités à travers lesquelles le régime du Président Macky Sall s’y est engagé.
«On comprend maintenant. L’inflation du discours sur le terrorisme n’avait qu’un seul objectif, légitimer l’envoi de soldats en Syrie, au Yémen et partout ou voudra l’Arabie Saoudite pour combattre Al Qaida et l’état islamique alors même que les occidentaux, premières cibles du terrorisme et dont les armées, mieux équipées et plus aguerries que la nôtre refusent d’envoyer des troupes au sol.
Le Sénégal doit participer à la lutte contre le terrorisme mais cotre ligne de front n’est pas en Syrie, au Yémen ou dans un autre pays du Moyen Orient, elle se trouve au Mali, en Mauritanie, au Tchad, au Niger, au Cameroun, au Nigéria.
Avec l’adhésion à cette Coalition, la sécurité du pays est maintenant réellement en danger.», réagit le directeur exécutif d’Amnesty Internationale dans la Tribune.