Débarqué depuis peu à Palmeiras, Felipe Melo a été impliqué dans une bagarre générale survenue pendant une rencontre de Copa Libertadores contre le club de Penarol.
Après les graves incidents survenus lors de la rencontre de Ligue 1 entre le Sporting Club Bastia et l’Olympique lyonnais la semaine dernière, c’est au tour de l’Amérique du Sud, et plus exactement en Uruguay, de faire face à une ambiance pour le moins électrique. Dans la capitale Montevideo, où évolue le club de Penarol, se déroulait la nuit dernière un match de poule de la Copa Libertadores, soit l’équivalent de la Ligue des Champions sud-américaine.
En face, les locaux recevaient les Brésiliens de l’écurie de Palmeiras. Menée par deux buts à zéro à l’issue de la première période, l’équipe de Sao Paulo a finalement crée un véritable exploit et réalisé l’impensable en revenant au score puis en l’emportant pour finir trois buts à deux. Jusqu’ici, rien de bien particulier.
Le terrain en ring
Sauf qu’au coup de sifflet final, donné par l’homme en noir, tout a dégénéré. Dans la confusion la plus totale, de nombreux protagonistes en sont rapidement venus aux mains, et certains membres de l’effectif albiceleste s’en sont plus particulièrement pris au portier de Palmeiras (qui a dit Anthony Lopes ?). Un acharnement que n’a pas supporté un certain Felipe Melo. Très connu sur le Vieux Continent, où il a évolué pendant plus de dix ans, et où il a souvent fait parlé de lui pour avoir le sang chaud, l’ancien de l’Inter Milan a décidé de se prendre pour un boxeur en décrochant quelques directs du droit.
Pour mettre fin aux « discussions », les forces de sécurité ont dû finir par le protéger et ‘l’évacuer de la pelouse, afin d’éviter un lynchage. Des images bien tristes, tandis que l’entraîneur de l’équipe auriverde Eduardo Baptista a par la suite directement accusé son adversaire du soir d’avoir empêché ses joueurs de quitter le terrain en bloquant l’accès au tunnel : « C’est lamentable. C’était prémédité et tout cela aurait pu être bien pire ». Ambiance…