Après l’inondation des fuites notée à l’examen du Baccalauréat de cette année, en passant par les supposées fuites du Bfem à Saint-Louis, sans oublier la caravane de Youssou Ndour et de Mame Mbaye Niang attaquée à Grand-Yoff et les violences notées à Ourossogui, aujourd’hui, c’est au tour du football d’en payer les frais. 8 morts et 102 blessés lors de la finale de la Coupe de la Ligue opposant l’US Ouakam et le Stade de Mbour. L’indiscipline notoire est au rendez-vous dans notre cher pays, le Sénégal.
En période de campagne électorale pour les élections législatives du 30 juillet prochain, l’indiscipline, l’arrogance, la violence, les discours agressifs, les fuites, la tricherie, tel est le décor de notre chers pays, le Sénégal. En effet, cette période est marquée par l’inondation des fuites notées dans les examens de Baccalauréats. Pour l’instant, selon les enquêteurs, 39 personnes sont arrêtées et l’enquête suit son cours.
Récemment, avec le Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) à Saint-Louis, des supposées fuites sont aussi notées même si les autorités administratives démentent cette information. Mais quand même, elles confirment qu’ « il y a une série de tricheries organisées ». Ainsi, 16 élèves ont été arrêtés par la police en attendant, l’enquête suit son cours.
Mais pas que, puisque la violence s’est invitée, et ce, jusque dans les lieux de culte. Nous avons encore en mémoire, le discours radical et très agressif qu’a tenu l’imam de la Grande mosquée de Dakar, Alioune Samb, s’attaquant directement aux Ibadous rahmane, lors de la fête de la Korité. «Le problème maintenant dans ce pays, ce sont les ibadous qui veulent semer le désordre. Dès l’instant qu’ils n’ont pas vu la lune sur l’étendue du territoire national, ils devraient aller passer la korité dans les pays où ils l’ont vue. Soit ils sont Sénégalais, soit ils ne le sont pas», avait soutenu l’imam Samb
Quel paradoxe, surtout quand on crie sur tous les toit que le Sénégal est le pays de la Teranga ou de l’hospitalité. Pourtant en cette période de regain de violence, de discours agressifs, d’indiscipline, le sang coule de partout.
Il a fallu juste une étincelle pour que le sang coule et continue à couler à flots. Les violences ne datent pas d’aujourd’hui. Le Sénégal n’a jamais connu de campagne électorale sans tourment ni violence depuis son indépendance en 1960. Ce vendredi en était la preuve formelle avec la caravane de Youssou Ndour et de Mame Mbaye Niang attaquée à Grand-Yoff sans compter les violences notées à Ourossogui. En 24 heures, nous avons assisté à des actes regrettables et hauteùment condamnables.
Ce samedi, c’est au tour du football de se distinguer – dans le mauvais sens, le stade Demba Diop ayant vécu un après-midi de cauchemar, mouvementé et sanguinolent. Huit (08) personnes ont y à perdre la vie et de nombreux blessés (102) ont été enregistrés, selon le bilan officiel.
Aujourd’hui, émeutes, heurts et sang ne sont plus une xeception mais la face hideuse qui, de plus en plus, défigure notre cher pays. S’y ajoute la recrudescence des incendies, le chavirement de la pirogues à Betenty, la tragédie du bateau le Diola, , les accidents qui se multiplient, entre autres catastrophes.
Tout le monde demande à ce que les responsabilités soient situées. Mais bon, le constat est le même, selon certains Sénégalais, les vrais responsables ne seront jamais connus. C’est le malheur de notre cher pays le Sénégal.
En cette période de campagne électorale, la psychose s’installe un peu partout. Il faut une analyse profonde et des investigations poussées pour comprendre le phénomène qui est en train de s’installer dans les moeurs et habitudes au pays de l’hospitalité.