L’agression récente de Guy Marius Sagna, député au Sénégal, suscite une vague de condamnations de la part de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme, tant sur le plan national qu’international. Le ministère de l’Intégration du Sénégal a déjà exprimé sa désapprobation, et maintenant, des groupes comme le Réseau ouest-africain des défenseurs des droits humains (ROADDH/WAHRDN), la Coalition Togolaise des défenseurs des droits humains (CTDDH), et la Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains (CoSeDDH) dénoncent vivement l’incident.
Ces organisations ont publié un communiqué conjoint dans lequel elles expriment leur « consternation » face à l’agression survenue au siège de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) à Lomé, au Togo. L’incident a également impliqué d’autres parlementaires, des journalistes, et des opposants politiques.
Les organisations soulignent que cet acte constitue une « violation des dispositions de l’Acte additionnel A/SA.1/12/16 » relatif aux prérogatives du Parlement de la CEDEAO, ainsi que des « engagements internationaux du Togo » comme le Pacte international sur les droits civils et politiques. Elles mentionnent spécifiquement les articles 5, 19, et 21 de ce pacte.
Le communiqué condamne fermement le fait qu’une réunion pacifique puisse déboucher sur des agressions physiques et des destructions matérielles. Il appelle les autorités togolaises à clarifier les circonstances de l’incident, à identifier les responsables, et à compenser les victimes. Enfin, les organisations exhortent le Togo à respecter ses engagements en matière de droits humains.