Le directeur général du Cices a tenu, hier, à rassurer les sinistrés de l’incendie du pavillon Vert, survenu en 2015, que leur dossier d’indemnisation a été remis à l’Agent judiciaire de l’Etat. Aussi, a déclaré Cheikh Ndiaye, relayé par Le Soleil.
« ils (les sinistrés) n’ont jamais été oubliés par le Cices encore moins par l’Etat ». « C’est un Etat responsable qui veut couver et protéger tout le monde. Il ne faut pas qu’ils se sentent abandonnés par l’Etat ou le Cices », a-t-il soutenu. Cheikh Ndiaye a, à l’occasion, rappelé qu’après l’incendie, le Cices a pris ses responsabilités en relogeant les rescapés, avant de commanditer une étude qui se décline sous deux formes : commerciale et incendie.
Sur la seconde forme, il a indiqué que l’expert en incendie n’a pas trouvé la cause matérielle du feu. Alors que le spécialiste en évaluation de marchandises a fait une simulation, et glané des données. C’est sur la base de cette étude qu’un montant d’indemnisation a été retenu. « Entre ce montant et celui déclaré par les sinistrés, il y avait un gap de 500 millions de FCfa », précise Cheikh Ndiaye, tout en soulignant que « le Cices ne peut pas se prononcer sur ce montant». Car, dit-il, « le dossier est entre les mains de l’Agent judiciaire de l’Etat qui est en train d’étudier les contingences et les conditions de dédommagement des sinistrés ».
Sur la durée du dédommagement qui est relativement longue (2 ans), il rappelle qu’une indemnisation doit être juridiquement encadrée. « Sinon, ce n’est plus une indemnisation, mais plutôt quelque chose qui se fait à la volonté », a-t-il indiqué.