Alors qu’elle assurait un direct, une journaliste sportive présente en Russie pour y suivre la Coupe du monde s’est vu embrassée sur la joue par un supporter, ce dernier lui attrapant l’épaule et lui touchant dans le même geste la poitrine. Un geste qualifié d’agression sexuelle par la chaine de télévision et condamnée depuis par celle-ci et la journaliste.
La scène ne dure que quelques secondes. Mais elle est suffisamment espacée dans le temps pour créer la polémique et provoquer l’indignation. Alors qu’elle assure un direct lors de la Coupe du monde pour la chaine de télévision Deutsch Welle, une journaliste colombienne Julieth Gonzalez Theran est surprise par un supporter, qui l’attrape par les épaules et l’embrasse sur la joue gauche. Enfin, presque par les deux épaules, puisqu’une des mains de l’intéressé agrippe clairement l’un des seins de ladite journaliste, présente en Russie. Qui terminera son duplex comme si de rien n’était, avant de publier la vidéo de ce passage sur son compte Instagram et de dénoncer l’agression dont elle a été victime
« Ce n’est pas un baiser, c’est une attaque non consentie »
« Nous ne méritons pas ce traitement. Nous sommes toutes aussi professionnelles et méritantes que vous, a été confié dans un post. Je partage la joie du football, mais nous devons délimiter la frontière entre l’affection et le harcèlement ». Son employeur, la chaine de télévision Deutsch Welle, lui a apporté son soutien et dénoncé les faits. « A quelques heures du début de la Coupe du Monde notre envoyée spéciale a été encouragée à entrer dans le cœur de la fan zone. Et c’est une mission dangereuse, dès le premier jour : nous allons renforcer nos précautions. Ce n’est pas un baiser, c’est une attaque non consentie » affirme-t-elle, également sur Instagram. Le supporter coupable de ce geste déplacé n’a pas été retrouvé.