Imam Ndao : “Par rapport aux armes et aux munitions, je reconnais que j’avais acheté une arme… »

Quinzième jour du procès des 30 présumés terroristes. Ce jeudi, l’imam Alioune Ndao, présumé cerveau de la bande, est à la barre. Très amer lors de son audition, il a dénoncé les conditions de son arrestation, notamment les méthodes des gendarmes.

“J’ai dis le jour de mon arrestation, que c’est mon État qui m’a sacrifié. Parce que, j’estime que c’est le même véhicule qui est utilisé par les forces de l’ordre, lors de la traque des bandits, qui est venu m’arrêter”, a dit l’imam. Qui s’est aussi défendu des accusations de détention d’armes qui lui sont reprochés.

“Par rapport aux armes et aux munitions, je reconnais que j’avais acheté une arme artisanale. Ce sont des types d’armes à feux fabriqués par les forgerons. Cela, parce que je suis agro-pasteur et que je dois protéger mes biens. J’avais déposé un permis de port d’arme, on m’a signifié que l’enquête ouverte sur moi a été bouclée sans aucun problème. Mais depuis lors j’ai tardé à en obtenir.  Et pour sécuriser mes biens, je m’en suis procuré pour mieux veiller sur ma maison et mes biens. Mais, l’arme n’est plus utilisable. Les munitions que j’avais achetées avec l’arme étaient encore chez moi. A part cette arme, je n’en possède aucune autre en bon état. Celle trouvée chez moi, je l’avais récupérée entre les mains des enfants qui jouaient avec. Je l’ai confisquée et gardée dans une boîte où sont rangés tous les outils qui pourraient servir d’arme ou blesser une personne. Même une lame ou une quelconque  autre arme, je la garde”.

À l’en croire, aussi, les seringues trouvées à son domicile servent à vacciner sa volaille. “J’en ai pour vacciner les poulets que j’élève. Je m’en occupe, moi-même”, a-t-il répondu.

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