Après avoir propulsé le débat sur le projet “Akon City”, Imam Ahmadou Mactar Kanté veut “passer à une phase supérieure”. Pour lui, les parlementaires et la société civile devraient se saisir de ce projet, qui dépasse le budget du Sénégal.
In extenso
“Si des parlementaires peuvent poser des questions sur la mort de quelques Oryx et la gestion de 700 milliards et plus dans le cadre de la lutte contre les inondations, ce qu’il faut saluer, il devrait en être de même pour le projet “Akon city” qui atteint le budget du Sénégal!
Il faut se réjouir du fait que ce projet est devenu un objet de discussion intense dans les médias classiques comme sociaux. De méchants, les citoyens qui ont posé le débat sont en train de devenir ordinaires et responsables, tant mieux.
Mais, là où le contrôle citoyen de l’action publique est en cours, deux autres mécanismes de bonne gouvernance hésitent à naître, ce qui empêche de passer à une phase supérieure, à savoir : le contrôle parlementaire et la formalisation du contrôle citoyen.
Nous encourageons les parlementaires de tout bord politique à se saisir de cette affaire pour que les choses soient tirées au clair. Un contrôle parlementaire, c’est aussi en aval, et pas seulement pendant et après.
Du côté de la société civile, une organisation comme le Forum civil pourrait systématiser cette demande citoyenne d’information et de transparence sur le projet “Akon city” et adresser un courrier aux décideurs publics y impliqués.
A cette fin, cette organisation peut déjà exploiter les questions posées par des citoyens intéressés et y mettre de la valeur ajouté au vu de leur expérience et de leur maîtrise technique de ce genre de dossier. Je compte d’ailleurs faire, dans les meilleurs délais inchaa Allah, une synthèse des principales préoccupations qui ont attiré mon attention sur dossier.”