Fatou Faye a été retrouvée dans sa chambre, couchée à moitié nue, portant une blessure ouverte profonde d’environ 3cm au bas de l’oreille droite, avec des traces de sperme et de sang. Des traces de lutte étaient aussi visibles sur les lieux et une écharpe appartenant à Ibrahima Ndione trainait au sol et des traces de sang maculaient le mur de la chambre de celui-ci.
Avouant son crime, Ibrahima Ndione a déclaré « avoir été sous l’emprise de l’alcool ». Reconnaissant à sa victime une grande piété, il a révélé avoir profité de l’isolement de leur deux chambre pour s’introduire, pendant la nuit, vers 3 heures, dans celle de la victime. Il s’est couché sur elle pour entretenir des relations sexuelles. Elle s’est débattue et il l’a alors bâillonnée pour étouffer ses cris, jusqu’à ce que mort s’en suive. Il l’a ensuite pénétrée et a d’ailleurs reconnu avoir oublié son écharpe dans la chambre mais ne pas de l’avoir utilisé pour l’étrangler.
La Chambre criminelle a condamné Ibrahima Ndione aux travaux forcés à perpétuité.