Le livre de Cheikh Yérim Seck, intitulé «Macky Sall face à l’histoire : passage d’un scanner d’un pouvoir africain», continue de faire parler. Après avoir accusé Sonko de deux autres affaires de mœurs, le journaliste ne s’est pas privé de tacler l’homme politique, leader de Pastef.
En effet, dans son chapitre intitulé «Cette affaire Sonko qui fait l’affaire de Macky Sall », l’auteur a sévèrement lynché Ousmane Sonko, qu’il accuse d’avoir brisé des vies et marché sur des cadavre pour son ascension politique.
« Y a-t-il eu, par contre, des proches du chef de l’État qui ont eu à s’impliquer directement ou indirectement, qui ont été à l’instigation ou ont aidé à la réalisation de la plainte, qui ont armé le bras de cette jeune masseuse pour abattre Sonko ? Probablement oui, voire même certainement, au vu de la masse fournie des ennemis du leader de Pastef passé sur des cadavres sur le chemin de son ascension politique. À force de déballages, d’attaques sanguines, il a en effet brisé des carrières, des familles, des vies tout court. Au rang de ses victimes, des hommes politiques, de grands commis de l’État, des hommes d’affaires, des personnalités de la société civile… », écrit-il.
«Ne doit-on pas, si on veut parler vrai, lui dire de regarder en face sa propre responsabilité pour être sorti masqué, sans chauffeur ni garde du corps, une nuit de couvre-feu, pour se retrouver dans un endroit où il n’y a que du massage de plaisance ? », s’interroge-t-il encore.
Le journaliste rappelle également que Sonko aurait pu aller n’importe om durant le couvre-feu, mais a choisi d’aller à Sweat Beauty. « Les médecins étaient autorisés à circuler, tout comme les malades. Se rendre à Sweet Beauty dans ces conditions troubles n’est toutefois pas une infraction pénale. Tout comme y avoir une relation sexuelle avec une masseuse majeure et consentante. De cette sortie nocturne, toutefois, est partie l’une des pires convulsions de notre histoire politique récente », rappelle-t-il.