L’engagement de certains extrémistes envers l’EI n’est pas forcément armé. Un père bruxellois l’a
prouvé en emmenant toute sa famille en Syrie, y compris son fils handicapé mental de 23 ans qu’il a fait s’engager dans le groupement terroriste et sa fille d’à peine 16 ans qu’il a mariée à un commandant étranger de l’EI.
Son épouse Maria G. (47 ans), une Italienne qui se faisait appeler Fatiha depuis sa conversion, était d’accord avec le plan de son mari, dans sa globalité. Après coup, elle a cependant déclaré qu’elle aurait voulu rester en Turquie avec ses trois filles tandis que son mari et leur fils partaient au front syrien.
Mais c’est au complet que la famille regagnera finalement le sol syrien. A peine sur place, Mohammed C. aurait mis la pression à l’une de ses filles, pourtant âgée de 16 ans seulement, pour qu’elle épouse un commandant algérien de 27 ans à l’époque, a-t-il été relaté au procès terrorisme dont la famille faisait l’objet.
La mère Maria restait quant à elle prostrée dans un appartement d’où ses filles cadettes et elle ne sortaient quasiment jamais. Le père Mohammed et le fils Rachid se sont quant à eux engagés dans le groupement terroriste et ont participé comme soldats à ses exactions. La question est de savoir si le jeune homme de 23 ans s’est engagé volontairement, lui qui avait été déclaré instable mentalement. Il semble en tout cas que vu sa déficience, Rachid aurait été utilisé pour se charger du « sale boulot » de l’EI sur place.
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