Idrissa Seck rappelle qu’il a été le premier a prôné des retrouvailles de la grande famille libérale. Pour l’ancien Premier ministre, c’est la réalité politique au Sénégal qui l’exige. Car fait savoir le président du Rewmi, au Sénégal, il y a que que deux grandes familles politiques: celle de Senghor et celle de Wade.
“J’ai été le principal artisan du principe des retrouvailles de la famille libérale. Pourquoi? L’histoire récente du Sénégal établit qu’en dehors de quelques groupes politiques, les deux principales familles politiques du Sénégal sont celles de Senghor et de Wade. C’est ça la réalité de la politique au Sénégal. Dans l’intérêt du Sénégal et dans l’intérêt de la modernisation de la vie politique, c’est une excellente chose que ces deux grosses familles se retrouvent, exactement comme cela se passe aux États-Unis. Ce n’est pas mauvais, mais il faut que ça s’appuie sur des règles claires et sérieuses…”, indique Idrissa Seck dans les colonnes de l’Observateur.
Idrissa Seck rappelle qu’il a été le plus proche collaborateur de Wade et que personne ne le connaît autant que lui. Cependant, le président du Conseil départemental de Thiès croit que la réconciliation libérale devra se faire autour de principes et non autour de négociations.
“J’ai été extrêmement proche de Wade. Personne, pas même Karim Wade, ne peut revendiquer son legs politique à côté de moi. Je le connais mieux que tous. Mais il s’agit de question de principe: vous n’avez vu tourner le dos à tous les privilèges de l’État, mais sur la dévolution monarchique du pouvoir comme sur le troisième mandat anticonstitutionnel, vous m’avez vu adopter une position ferme et claire. Et à chaque fois qu’il a eu opportunité de se réconcilier, la réconciliation a échoué sur ces principes-là. C’est autour de principes clairs que ça dot se faire, pas autour de négociations”, a dit Idrissa Seck