Idrissa Seck j’ai parcouru le Sénégal et la diaspora j’ai effectué toutes ces tournées sans tapage, ce qui a incité certains calomniateurs à avancer que j’avais une voix éteinte et même une maladie mystérieuse. C’était un choix délibéré, car j’ai tenu à rendre visite à nos compatriotes du Fouta, de la Casamance entre autres, pour les écouter soigneusement.
Les experts m’avaient préparé un long discours, mais quand on a la volonté d’assumer la charge de président de la République, on doit s’adresser à son peuple à cœur ouvert. Je ne critiquerai plus d’ailleurs le candidat sortant. J’ai écouté les agents du secteur de la santé, les transporteurs, les enseignants, les commerçants et ils m’ont tous dit qu’ils ne doutent pas que je puisse être le président de la République, mais quand je le serais, ils exigent une bonne transparence. Le premier grand chantier du Sénégal sera donc la bonne gouvernance et ils voudraient qu’elle soit sobre et vertueuse.
Je prend l’engagement là devant vous et le monde entier, lorsque je serais président, les meilleurs d’entre nous en compétence et en vertu occuperont les stations de direction. Et après la gouvernance, suivront l’activité économique, le pouvoir d’achat et la sécurité…
Dakaractu