Idrissa Seck, candidat déclaré à la présidentielle du parti Rewmi, a perdu son calme lors d’un entretien avec un journaliste.
L’ancien président du Conseil économique, environnemental et social s’est énervé en réponse à une question portant sur l’origine des richesses des politiciens sénégalais.
Idrissa Seck a justifié son train de vie en citant Confucius, soulignant qu’il ne souhaitait pas vivre dans la pauvreté ni la médiocrité.
Ce vendredi 12 mai, Idrissa Seck, candidat du parti Rwemi déclaré à la présidentielle, a accepté de répondre aux questions du groupe Emedia. Le point culminant de cet échange a été lorsque l’ancien président du Conseil économique, environnemental et social a paru perdre son calme en réponse à une question portant sur l’origine des richesses des politiciens sénégalais.
Face à l’interrogation du journaliste sur le décalage apparent entre la fortune des politiciens et la vie quotidienne de la population sénégalaise, Idrissa Seck a vivement répliqué. « Arrêtez de raconter des histoires. Soit vous posez de bonnes questions et je vous donne les réponses, soit vous ignorez la situation et vous vous taisez », a-t-il lancé, visiblement irrité.
Poursuivant, l’homme politique a cité Confucius pour justifier son train de vie. « Je vis ce que Confucius a dit il y a plusieurs millénaires : celui qui néglige ce qu’il a de plus précieux, c’est-à-dire sa propre personne, ne peut pas bien s’occuper de ce qu’il aime », a-t-il expliqué.
Idrissa Seck ne s’est pas arrêté là et a détaillé son style de vie, indiquant clairement qu’il ne souhaitait pas vivre dans la pauvreté ni la médiocrité. « Quand je suis à Paris, je suis à Saint James Paris. Quand je suis à Washington, je suis à Us Army & Navy Club. Quand je suis à New York, je suis à Yale Club », a-t-il déclaré, soulignant ainsi sa préférence pour des lieux prestigieux lors de ses déplacements.