Hôpital de Pikine : Ce qui s’est passé la veille et le jour de la mort d’Aïssatou Diallo
Visiblement l’affaire Aïssatou Diallo, cette fillette de 12 ans qui aurait succombé à une hémorragie à l’hôpital de Pikine, a fortement secoué les responsables de cette structure de santé. Après avoir dégagé la responsabilité de son établissement sur les ondes de la Rfm, le directeur de l’hôpital a envoyé un communiqué pour balayer les informations de Vox Populi, qui a relayé cette affaire.
Dans son édition de ce lundi, le journal rapporte que la fillette en question est morte parce que l’hôpital réclamait à sa mère, qui ne les avait pas, la somme de 200 mille francs Cfa représentant les frais de prise en charge de son enfant.
« Faux ! », rétorque le directeur de l’hôpital de Pikine, Mouhamed Abdallah Guèye. « Contrairement aux dires du journaliste, cette version est en porte-à-faux avec ce qui s’est réellement passé, dégage-t-il en touche. L’enfant a bien été prise en charge dès son arrivée, comme l’atteste son dossier médical qui revient chronologiquement sur le parcours qu’elle a effectué. »
D’après le communiqué dont Seneweb a obtenu copie, Aïssatou Diallo « a bien été reçue aux urgences et mise en observation » vendredi 13 octobre. Le lendemain, samedi 14, elle est « acheminée au bloc opératoire vi la complexité de son état et après avis des gynécologues ».
Après avoir subi une intervention chirurgicale et été hospitalisé au service Chirurgie, relate le directeur de l’hôpital de Pikine, « elle a été transférée en réanimation puisque son état commençait à se dégrader au fil du temps ».
Rappelant qu’ »en cas d’urgence, le système d’organisation (à l’hôpital de Pikine) est configuré de telle sorte qu’un patient qui arrive est pris en charge médicalement avant toute formalité d’ordre administratif ou financier et conformément à la réglementation en vigueur », Mouhamed Abdallah Guèye assure que les 200 mille évoqués ne correspondent pas à la réalité.
Il rétablit les comptes : « Le tout relevé depuis lors au niveau des services compétents s’élève à 114 mille francs Cfa, et n’a été payé que le lundi 16 octobre 2017 après le décès de la petite. À relever que plusieurs actes ont été exonérés (l’échographie d’urgence à son arrivée, la mise en observation aux urgences, l’acte opératoire et l’hospitalisation en chirurgie). »
Auteur: Seneweb
Mort de la jeune fille Aïcha Diallo à l’hôpital de Pikine : Le Directeur de l’hôpital convoqué au ministère de la santé
Médecin après la mort, dit-on! Après que la jeune fille Aïcha Diallo âgée de 12 ans succombe d’une hémorragie à l’hôpital de Pikine faute d’une prise en charge à temps, les autorités du ministère de la santé et de l’action sociale décident de tirer cette affaire au clair, en convoquant ce matin le directeur de cet hôpital pour l’entendre sur le fond de ce dossier. Nous informent nos sources, qui rappellent qu’admise à l’hôpital de Pikine depuis vendredi, la jeune fille Aïcha Diallo souffrait d’une hémorragie.
En effet, l’hôpital réclamait à Fatima, la maman de la jeune fille, qu’elle honore un paiement de 200 000 francs avant de procéder à l’intervention chirurgicale qui devait lui sauver la vie. Malheureusement, la maman n’avait pas les moyens d’honorer une telle facture. Conséquence, l’enfant a été abandonné à son sort…