Les Bureaux exécutifs de Jamra et Mban Gacce disent être très fiers par l’alerte énergiquement lancée par Serigne Babacar Sy Mansour qui invite l’Etat à prendre ses responsabilités, face aux frasques à répétition des lobbies homosexuels. Cela témoigne, pour eux, d’une prise de conscience sur ces faits qu’ils n’ont cessé de dénoncer depuis très longtemps.
« Qui aurait pu imaginer qu’un gang de lesbiennes pousserait l’outrecuidance jusqu’à organiser en plein jour, au mois d’août dernier, une expédition punitive qui avait pour théâtre d’opération le paisible quartier de Thiaroye-Léona, contre une autre lesbienne-repentie, qui n’aura eu que le tort d’avoir décidé de s’assagir, en réintégrant la demeure conjugale, auprès de son époux légal », se sont interrogés Mame Mactar Gueye et Cie dans un communiqué.
À les en croire, le désolant constat est unanime : la société sénégalaise est en passe de devenir méconnaissable. Cette déliquescence extrême de nos bonnes mœurs aura légitimement fait sortir de ses gonds Serigne Babacar Sy Mansour, lors de la cérémonie officielle du Maouloud, de ce samedi 09 novembre, en présence du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye.
Occasion que saisit volontiers Jamra pour réitérer sa sempiternelle revendication : que l’Etat daigne mettre fin à cette étrangeté consistant à se targuer de protéger nos bonnes mœurs, à travers notamment l’article 319 du Code pénal qui bannit les unions contre-nature, tout en délivrant paradoxalement des récépissés de reconnaissance officielle aux associations d’homosexuels et de lesbiennes.
Jamra invite tous les Khalifes généraux à se faire l’écho du cri du cœur de Serigne Babacar Sy Mansour afin que, sur une terre aussi bénie que le Sénégal, où reposent de grandes figures de l’Islam, ne prospèrent jamais ces vecteurs de banalisation des déviances sexuelles, rejetées par l’écrasante majorité des croyants de ce pays, musulmans et chrétiens confondus.
Jamra alerte aussi par rapport à la notion de « genre » qui prête à confusion dans l’entendement des croyants. « Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance ne suffit-il pas comme appellation ? Pourquoi alors ajouter « genre » ? Quand on sait surtout que dans certains pays occidentaux, la concrétisation de la notion de « troisième sexe », qui est désormais bien ancrée dans leurs mœurs administratives et sociales, avait, mine de rien, commencé par la création d’un ministère ou d’une direction du… genre » a laissé entendre Jamra.