« Homme aux douze métiers » : l’ascension consciente de Pape Diouf

PAPE-Diouf

Pape Diouf a fini de s’installer dans le peloton de tête des artistes sénégalais qui comptent. Le chanteur adulé d’Allodakar est parti du néant pour atteindre les sommets.

L’aventure de ce garçon a débuté aux Parcelles Assainies. Son oncle y réside. Pape Diouf s’y rend pour apprendre la plomberie. A ses heures perdues, il se consacre à sa passion : la musique.  Ainsi il se rapproche d’un groupe de la patte d’oie builders  « le Mbollo ». Après cette aventure qui ne fera pas mouche, l’enfant de Guinaw rail -comme aime l’appeler la presse sénégalaise-, rejoint en 1995 le » Lemzo Diamono », le groupe de Lamine Faye. Il enregistre la chanson « cocorico ». Tube qui le propulse au sommet des hits parades.
En 1998, il quitte le Lemzo Diamono.  Il reste 4 ans sans se produire et se tourne vers le commerce de la tuyauterie.  2001 : Il croise Jimmy Mbaye  qui l’aide à faire enregistrer son produit « joggël Daggu » et à le proposer au label « Jololi». L’année suivante, il s’autoproduit et sort « live au Bidew ». Par la suite il se rendra aux Etats-Unis en compagnie d’autres artistes sénégalais pour une tournée. Pape Diouf revient sur la scène musicale sénégalaise avec l’album « Partir ». Le tube éponyme de l’album est la version Mbalax de la chanson de l’italien Andrea Borcelli «Conté Partiro». Pape Diouf a galéré avant de devenir ce qu’il est aujourd’hui. Le leader de la Génération Consciente qui tutoie aujourd’hui les sommets de la musique Sénégalaise se rappelle des moments où il était « homme aux douze métiers » Le destin peut parfois emprunter des trajectoires sinueuses. Ce n’est pas Pape Diouf qui dira le contraire. Malaw et les succès enregistrés aux Usa le prouvent.

allodakar.sn

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