Le défaut de prise en charge de l’Hépatite entraîne la cirrhose et ou le cancer du foie. Cette maladie est d’ailleurs la quatrième priorité de l’organisation mondiale de la santé (OMS) après le VIH, le paludisme et la tuberculose.
Au Sénégal, beaucoup de malades de l’Hépatite B sont en phase chronique. Pour éviter cette situation et inciter les populations à miser sur la prévention, un nouveau plan d’action a été lancé. A noter que les Hépatites constituent un problème mondial de santé publique
Ce plan d’action a pour but de prévenir les infections futures. Il s’agit de donner aux communautés les moyens de briser la transmission de l’hépatite B de la mère à l’enfant.
Il est piloté par l’association Saafara Hépatites Sénégal. Selon la présidente Fatou Nguirane, ces objectifs s’alignent avec ceux du ministère de la Santé et de l’Action sociale, mais aussi du programme national de lutte contre les hépatites.
«Beaucoup de femmes ignorent l’importance du dépistage lors de la grossesse et raison pour laquelle elles ne le font pas pour donner plus de chance à l’enfant dont la mère est testée positive », a-t-elle dit.
A l’en croire, « au Sénégal, la dose à la naissance est très efficace et permet de lutter contre la transmission verticale mère enfant du virus. Il est recommandé de donner l’immunoglobuline dès les 72 h. Cependant, c’est un réel problème dans la mesure où c’est extrêmement coûteux » se désole la présidente.
«Malgré tous les efforts que nous menons, insiste-t-il, les difficultés restent et demeurent dans la mesure où la prise en charge n’est pas accessible à tout le monde. Beaucoup de femmes enceintes négligent le dépistage car ne connaissant pas l’impact que cela a sur la vie de leurs futurs enfants et pour celles même qui ont compris, les moyens ne suffisent pas pour se prendre entièrement en charge».
L’association plaide pour une gratuité du dépistage et de la vaccination pour prévenir des cas de cancer ou de cirrhose.