« Avec cette hausse, on dénombre, en l’espace de trois mois, la création de 160 postes dont 150 pour le Haut conseil des collectivités territoriales et 15 députés de la diaspora », déclare Hélène Tine. Pour le député, en décidant de faire passer le nombre de députés à l’Assemblée nationale de 150 à 165, le régime de Macky Sall se trompe de priorités. Jugeant la hausse du nombre des députés inopportune, la députée de « Bess Du Niak » trouve que la diaspora aurait pu être représentée sans que le nombre de députés ne soit revu à la hausse.
Aussi, les préoccupations et autres urgences sont à rechercher « aux manifestations des retraités pour une revalorisation de leurs pensions dérisoires, celles des jeunes de Fatick pour manque d’emploi, à celles des professeurs d’éducation physique et sportive diplômés du Centre national d’éducation physique et sportive (Cneps) de Thiès qui ont entamé une grève de la faim pour demander leur recrutement dans la fonction publique », a-t-elle poursuivi. En outre, « la légitimité de l’Assemblée nationale ne dépend nullement du nombre de députés, mais de l’efficience de la douzième législature », a-t-elle soutenu.