Les membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) ont adopté lors d’une plénière tenue hier, jeudi 10 novembre, le règlement intérieur de cette nouvelle institution dirigée par Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du Parti socialiste (Ps-majorité). C’est désormais au président de la République que revient la charge de valider par un décret présidentiel le texte avant l’élection du bureau et la création des commissions du Hcct.
Installé le 31 octobre dernier, le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) était hier en session plénière pour l’examen du projet de loi relatif à son règlement intérieur. Après trois tours d’horloge, les conseillers ont adopté à l’unanimité ce projet de règlement intérieur. Selon le conseiller Cheikh Guèye, il avait été demandé la mise en place d’une commission chargée de recueillir les observations ainsi que les amendements. «Cette commission a fait son travail et aujourd’hui, elle devait rendre compte de l’intégration et de la nouvelle formulation dont un certain nombre de chapitres et d’articles du règlement intérieur», renseigne le maire de Dieuppeul.
A l’en croire, l’examen du projet de règlement intérieur doit se conformer à la loi organique. «Cette plénière pour procéder à l’adoption du règlement intérieur étant bouclée, il revient au président de la République de l’approuver», souligne le conseiller.
Il affirme que c’est de façon consensuelle que les hauts conseillers ont adopté le projet de règlement intérieur. «Il appartient au président du Haut conseil de faire le toilettage nécessaire et de soumettre le texte à l’approbation du chef de l’Etat», dit-il. A l’en croire toujours, il s’agira d’un outil qui va déterminer le mode d’organisation et de fonctionnement du Hcct. «La mise en place du Haut conseil sera faite après l’adoption du réglement intérieur. Il a été retenu dans un esprit de concertation et d’échanges, de mettre en place les différents organes du Conseil composé d’un bureau, d’une assemblée plénière et des commissions. Le bureau comporte un président nommé par décret et 6 vice-présidents élus et quatre secrétaires », dit le jallarbiste.
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