La 15e législature s’ouvre ce 2 décembre sous le signe de la rupture, avec une majorité écrasante du Pastef (130 sièges sur 165). Les nouveaux députés, élus lors des législatives anticipées du 17 novembre, entament leur installation, un processus détaillé par l’ancien député Théodore Chérif Monteil sur Sud FM. Toutefois, l’installation de la Haute Cour de Justice, attendue et redoutée, devra patienter encore quelques semaines.
Le Pastef avait largement évoqué l’importance de cette institution avant, pendant, et après les élections, comme un outil clé pour juger les responsables présumés des abus du régime précédent de Macky Sall. Ce sujet a récemment suscité des échanges vifs, notamment entre Aïssata Tall Sall, élue de la coalition Takku Wallu, et des figures de Pastef telles que Me Karl Pape, Amadou Gueye Yitté Sénégal, Amadou Ba, et Wally Diouf Bodian.
Selon Théodore Chérif Monteil, l’installation de la Haute Cour de Justice devrait intervenir dans les 30 jours suivant l’ouverture de la session parlementaire, soit avant la fin du mois. Cette cour, présidée par le Premier Président de la Cour suprême, sera composée de 8 juges titulaires et 8 suppléants, élus parmi les députés.
En attendant cette échéance, le débat juridique et politique autour de la mise en place de cette institution reste au cœur des discussions.
Vous parlez comme si la haute cour de justice est une invention du PASTEF. Elle n’ est une arme aux mains de personne, elle existe au Sénégal depuis 1962. Elle juge le président de la république, les ministres en cas de haute trahison. Faudrait-il à l’accusateur pouvoir établir la charge de haute trahison à l’endroit de la personne incriminée. Dites aux Sénégalais la vérité et arrêter vos leurres et manipulation on ne vous a pas élu pour ça.