Le Réseau national Femme et Développement compte saisir la Cour suprême pour contester le non-respect de la parité par le chef de l’État lors de la confection de la liste des 70 membres nommés du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Si pour les 80 élus de cette chambre, la règle de « un homme, une femme » a été respectée, il n’en est pas ainsi du groupe qui vont siéger par décret. Si elle reconnaît que le Président Macky Sall n’a pas, en l’occurrence, l’obligation légale de respecter la parité,
Adji Mergane Kanouté, la présidente du Réseau national Femme et Développement, estime que « ses choix devaient prendre en compte l’équilibre pour se conformer à (l’esprit) de la loi ». Sur 150 membres, le Hcct ne compte que 49 femmes. Soit un déficit de 26 dames pour atteindre la parité. À défaut de l’obtenir sur le nombre total de sièges de l’institution, le Réseau espère que la parité sera respectée dans le bureau que dirigera Ousmane Tanor Dieng, président du Hcct.
(Source : Le Quotidien)