La hausse des prix des denrées de première nécessité, comme le riz et l’huile, est au centre des débats depuis quelques semaines. Si les populations ne cessent de crier leur ras-le-bol, les commerçants pointent du doigt le Gouvernement qui aurait augmenté les taxes sur les produits importés.
La Direction du Commerce Intérieur s’est fendu d’un communiqué pour d’abord expliquer la situation. « Les tensions sont notées sur les segments de marché de l’huile et du riz non parfumé liées à un rétrécissement de l’offre importée de riz d’origine indienne et d’huile de palme en format de 20 litres, combiné à une variation de prix. La forte baisse des approvisionnements pour ces deux produits précités – qui représentent chacun plus de 70% du marché – a impacté les niveaux de prix avec le basculement de la demande vers des produits de substitution de qualité et de prix supérieurs (riz pakistanais, riz brésilien, huiles d’arachide, d’huile de tournesol, d’huile de soja) », avance la structure étatique.
Ensuite, ladite direction assure qu’elle a pris des dispositions, « en rapport avec les riziers, huiliers, importateurs de riz et d’huiles », pour un prompt rétablissement de l’offre de ces deux produits. Toutefois, la Direction du Commerce intérieur tient à préciser que les stocks de riz et d’huiles raffinées présents actuellement sur le marché « couvrent correctement les besoins du marché ». Elle prévoit d’ailleurs, « un retour à la stabilité de l’offre dans les prochains jours pour le riz indien et l’huile de palme en format de 20 litres ».
Aussi, la Direction du Commerce intérieur dit avoir mobilisé ses agents « pour assurer une surveillance permanente du marché et faire face à toute velléité de spéculation injustifiée ».