A l’image de beaucoup de Sénégalais, le leader du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp) Guy Marius Sagna a fait une publication suite aux propos de Cherif Ibrahima Aidara envers les Wolofs.
Voici l’intégralité de sa publication !Sélectionné pour vous :Qualification des Lions : La lettre de la FIFA au Sénégal
« Les Africain.e.s du Sénégal qui sont wolofs, ne répondez pas, ne vous vengez pas.
Nous allons parler pour vous. Et ce que nous disons tient en quatre mots: WOLOFS, NOUS VOUS AIMONS !
Ne tombons pas dans le piège des manipulateurs des sentiments ethniques, religieux, confrèriques.
De la même manière, c’est une stigmatisation, une manipulation que de demander aux originaires de la Casamance qui sont membres du parti au pouvoir de montrer patte blanche en dénonçant Ousmane Sonko, de demander aux originaires de la Casamance qui sont opposés aux politiques du président Macky Sall de montrer patte blanche en prenant position sur la tragédie qui dure depuis maintenant 40 ans en Casamance.
Ne tombons pas dans leur piège de la division sur de fausses bases !
« (…) ceux qui actuellement oppriment le peuple sénégalais – l’impérialisme et son représentant le président Macky Sall – et qui sont à la tête de l’État du Sénégal sont composés de citoyens de toutes les ethnies, religions, confrèries religieuses…
Ceux qui sont opprimés par l’impérialisme et ses représentants au Sénégal et qui rencontrent des difficultés à se soigner, à aller à l’école, à trouver un emploi, à vivre en sécurité…sont composés de citoyens sénégalais de toutes les ethnies, religions, confréries religieuses…
Autrement dit, les Sénégalais n’ont pas un problème d’ethnies, de religions, de confréries religieuses…mais d’oppression néocoloniale.
L’ennemi n’est pas l’autre ethnie, ni l’autre religion ni l’autre confrérie religieuse mais le président Macky Sall et ses maîtres impérialistes. (…) » (FRAPP)
Et si on introduisait les enseignements de Cheikh Anta Diop dans l’enseignement au Sénégal ? Écoutons-le!
« le sang qui coule dans nos veines est un mélange de sang sérère, toucouleur, peul, laobé, congolais, sarakollé, et Sara (…) Dès lors, disais-je, quel doit être le comportement d’un Africain conscient ? Il doit se dégager de tout préjugé ethnique et acquérir une nouvelle forme de fierté : la vanité d’être Walaf, Toucouleur, Bambara, etc., […] doit faire place à la fierté d’être Africain, tant il est vrai que ces cloisons ethniques n’existent que par notre ignorance » (Cheikh Anta Diop) »