La guerre fait rage entre “soukh” ou seconds couteaux du milliardaire Cheikh Amar. Deux d’entre eux se donnent des coups par presse interposée avant un éventuellement déplacement de la bagarre devant les tribunaux puisque des plaintes ont été annoncées de part et d’autre.
Dans la cour du milliardaire Cheikh Amar, on se fait la guerre pour gagner la place du plus proche sous-fifre. C’est l’impression que donne la bataille médiatique que livrent deux de ses “lieutenant”, en l’occurrence Paco Jackson Thiam et Cheikh Mbacké Gadiaga. C’est le deuxième qui a tiré le premier.
Tout est parti d’un article du journal Enquête qui révèle une affaire d’extorsion de fonds sur fond au préjudice de Cheikh Amar et dont l’auteur n’est personne d’autre que Cheikh Mbacké Gadiaga. Qui, selon toujours le journal aurait fait l’objet d’une plainte suite à l’utilisation du nom de l’aide camp du président de la République pour monter dans l’estime du patron de TSE. La réponse de Gadiaga ne s’est pas fait attendre.
Pour lui, c’est Paco Jackson qui est derrière cette information. “Ceci est la résultante d’un complot savamment ourdi par le jet-setter Paco Jackson Thiam”, assure-t-il avant de donner les raisons pour lesquelles le jet-setter lui en veut à mort. A en croire Cheikh Mb. Gadiaga, le directeur de publication de Vogue magazine est en disgrâce auprès de Cheikh Amar. Ce, suite à une information qu’il a lui-même fait parvenir à l’homme d’affaires qui a dès lors mis fin aux largesses dont il faisait bénéficier Cheikh Oumar Foutiyou alias Paco Jackson. L’information en question, c’est que ce dernier a marabouté Cheikh Amar pour le séparer de son épouse, Marie. Cela dit, Cheikh Mbacké Gadiaga qui précise que les relations qui le lient au très liquide Cheikh Amar sont d’ordre social. En outre, il annonce une citation directe à l’intention du journal Enquête.
Mais qu’il se prépare à en recevoir une pour diffamation. Du moins, Paco Jackson promet de le traduire devant les tribunaux pour les “gravissimes accusations” à son encontre. Au passage, le jet-setter a traité Cheikh Mbacké Gadiaga de tous les noms d’oiseau. Et ce n’est que le début du commencement à moins que celui pour qui ils se battent médiatiquement avant le face-à-face judiciaire ne mette un terme à tout ce charivari.