L’OBS – On n’a frôlé le pire vendredi dernier à la cité Safco (Guédiawaye). A la suite d’une dispute familiale qui a mis aux prises le père de famille Papa Malang Sarr et son fils Kéba Sarr, le dernier nommé est allé s’armer d’un couteau, avant de s’acharner sur son père, lui assénant plusieurs coups de couteau. La victime a été admise à l’hôpital de Pikine.
La liste très élastique de meurtres, assassinats et autres coups mortels, en cour dernièrement sous nos cieux, a failli s’allonger vendredi dernier, à la suite d’un fâcheux incident qui a eu pour cadre, la cité Safco sise dans le département de Guédiawaye.
Ce jour, révèlent des sources concordantes autorisées, une vive dispute familiale a éclaté dans l’enceinte du domicile des Sarr. Les antagonistes n’étaient autres que le maître des lieux, le sieur Papa Malang Sarr (52 ans), qui était aux prises avec son fils, Kéba Sarr. Si nos interlocuteurs ne se sont pas épanchés sur l’origine de cette dispute, il ressort cependant qu’elle a très vite viré à une vive altercation. Au cours de ces échanges houleux, le fils Kéba Sarr, seulement âgé de 20 ans et réputé ne pas être un enfant de chœur, est entré dans une colère noire. C’est sur ces entrefaites qu’il est allé s’armer d’un couteau avec la ferme intention de venir en découdre avec son pater. Joignant l’intention à l’acte, il s’est rué sur celui-ci. Le couteau à la main, il assènera plusieurs coups à son père, agent du Service d’hygiène à la retraite. Voyant son père gisant dans une mare de sang, le fils belliqueux qui croyait certainement avoir commis l’irréparable, s’est empressé de prendre ses jambes à son cou pour vider les lieux, au grand dam des siens, qui se sont s’affairés à secourir la victime Papa Malang Sarr.
Avisés, les limiers locaux se sont déployés sur la scène de l’incident aux fins de constats et d’enquête. Finalement, le quinquagénaire Papa Malang Sarr sera évacué d’urgence à l’hôpital de Pikine où il a été admis en observation. Quid de son fugitif de fils, Kéba Sarr, les limiers-enquêteurs s’attelaient, dans leurs recoupements, à le localiser afin de lui mettre le grappin dessus. Une tâche des moins évidentes pour les limiers-enquêteurs.
Abdoulaye DIEDHIOU