Grogne au Palais, les conseillers et ministres conseillers du Président de la République en “brassards rouges”

La colère s’est installée partout à la présidence de la République. Le grincement de dents est devenu collectif et bien en harmonie, comme une symphonie délivrée par un orchestre philharmonique. Au fait, les employés du Palais sont dans tous leurs états, la galère a pris le dessus sur leur existence. Les derniers articles parus sur Philippe Bohn sur les rétrocessions de commissions sont les gouttes d’eau qui ont fait déborder le vase, et qui ont particulièrement secoué cet enclos de grandes décisions. Il s’y ajoute les promesses non tenues du Patron, les situations de travail déplorables, des véhicules de service mis à leur disposition et qui sont dans de piteux états, ou encore une pléthore de personnel avec une exiguïté des locaux et ou plus grave un manque d’espace. En privé et loin des radars, ils reprochent au Président de la République son manque d’humanité, ses changements d’humeur et l’absence de chaleur dans ses rapports avec ses collaborateurs. Voilà la situation désolante dans laquelle se trouve exposé le personnel de la bâtisse blanche nichée à l’avenue Léopold Sedar Senghor.

D’autres cependant se plaignent de voir rarement le Chef de l’Etat, les audiences sont filtrées, à cause d’un agenda soit disant chargé. Dans toute l’Afrique, c’est seulement au Sénégal, qu’on entend souvent des grognes à la Présidence de la République, liées à la maltraitance et aux conditions de travail. Dans les alentours du Palais, où foisonnent des restaurants et autres cafés, les habitués de ces lieux ont fini par constater que le misère dans laquelle se trouvent les agents de la Présidence de la République mérite un sérieux débat interne, et cela ne fait que baisser leur taux de productivité. Et pourtant, il y’a quelques mois, le directeur de cabinet du Pr, Me Omar Youm, lors d’une réunion, leur avait promis beaucoup de choses de la part du Chef, mais à l’arrivée, ils ont tous été “bernés”.

Les souvenirs sont là, frais dans les mémoires, du temps de Wade, le personnel était bien pris en charge, choyé pour une meilleure optimisation du rendement, et cela ne confirme que ce que dit la rue publique, la famille et les amis passent avant le parti, loin du slogan de campagne la patrie avant le parti. Dommage …..

La rédaction

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