Les sempiternelles grèves qui ont pris en otage le système éducatif sénégalais poussent de plus en plus de parents d’élèves à se tourner vers le privé. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, ils s’imposent une diète financière à nulle autre pareille pour ne pas hypothéquer l’avenir de leur progéniture. Mais, le revers de la médaille c’est que ces parents sont obligés de racler davantage un budget familial déjà mis à très rude épreuve.
«Si je prends l’exemple du privé catholique que je connais le mieux, il faut dire que ce n’est pas toujours évident sur le plan financier entre les frais d’inscription, l’achat de fournitures et les factures mensuelles», confie un chef de famille interrogé par Sud Quotidien qui s’est penché, ce samedi, sur cette épineuse question sociale qui mérite, plus que jamais, une sérieuse et profonde réflexion de la part des pouvoirs publics.