Situé à Abobodoumé, en face des locaux du lycée municipal d’Attécoubé, un petit hôtel jusque-là tranquille, a reçu une visite très peu ordinaire. Une visite inhabituelle. Celle d’un véhicule militaire, qui va y causer d’importants dégâts, tant corporels, que matériels. C’était le dimanche 22 avril 2018.
A en croire les informations qui nous sont parvenues, ce soir-là, le véhicule militaire en question, de type pick-up, part de la base navale, et s’engage en direction de la commune voisine de Yopougon.
Mais quelques instants seulement après son départ, le véhicule de l’armée semble connaître de soudains ennuis mécaniques. La preuve, on voit le conducteur se débattre comme un beau diable, afin de maîtriser l’engin. Peine perdue. Vraisemblablement, les freins viennent de lâcher.
Le véhicule quitte alors sa trajectoire normale, et fait une sortie de route violente. Et à toute vitesse, le véhicule militaire non maîtrisé termine sa course à l’hôtel « Piroguier », situé juste à côté.
Un des clients qui se trouvait dans le couloir, est surpris par la présence fracassante de cet autre « client » matérialisé en un tas de ferraille. Fort heureusement, le pauvre client n’est que blessé. Il aurait pu être tué. Deux des chambres de l’hôtel ( les numéros 13 et 14 ), sont dévastées. Elles ne sont quasiment plus qu’un tas de gravats. Là aussi, il faut louer le seigneur, parce que ces pièces-là n’étaient pas occupées par des clients, au moment de l’accident. Par ailleurs, un magasin de vente d’objets divers, contigu à l’hôtel, n’échappe pas également au désastre. Outre le client blessé, les dégâts matériels, comme on le voit, sont d’une importance notable.
La police, alertée, des éléments du commissaire du 28ème arrondissement se déportent sur les lieux. Ils procèdent au constat d’usage, et ouvrent une enquête, pour comprendre tous les contours de cet accident de la route.
Jean-François YAPI
