Sans surprise, les inégalités toujours aussi criantes dans le monde. Les millionnaires, s’ils ne représentent que 1 % de la population globale, se partagent près de la moitié des richesses selon le rapport annuel du cabinet financier Boston consulting Group. Des fortunes qui alimentent de plus en plus souvent les paradis fiscaux.
Les leçons ont-elles été tirées du scandale Panama Papers ? Rien de moins certain car, selon le rapport du Boston consulting Group, l’optimisation fiscale devrait continuer à progresser dans les années à venir : l’offshore est en hausse de 3 % en 2015 et atteint 10 000 milliards de dollars dans le monde. La Suisse demeure le coffre fort de la planète mais Singapour et Hong Kong profitent également de la manne régionale. Car l’Asie tire clairement son épingle du jeu : le patrimoine des ménages asiatiques est en hausse de 13 % et la Chine abrite 2 millions de millionnaires.
Les femmes et la génération Millennials mieux représentés
Pas d’inquiétude cependant du côté des Etats-Unis qui détiennent toujours les plus grandes richesses mondiales : il y 8 millions de millionnaires chez l’oncle Sam, et ils concentrent à eux seuls 62 % des richesses du pays, même si leur patrimoine n’a augmenté que de 2 % en 2015, soit 3 fois moins que l’an passé.
Les femmes tirent de mieux en mieux leur épingle du jeu : elles sont à présent détentrices de 30 % des richesses mondiales et leurs fortunes augmentent grâce à leurs succès en tant que dirigeantes et créatrices d’entreprises. Autres nouveaux venus, les « Millennials », c’est à dire les jeunes nés entre 1980 et 2000. Une classe d’âge qui détient 10 % du patrimoine financier mondial.