Plusieurs hôpitaux publics du Royaume-Uni ont été victimes d’une cyber attaque. Ils se sont vus dans l’obligation, de stopper leur fonctionnement, et de détourner certaines, de leurs urgences médicales, vers d’autres établissements, ce vendredi 12 Mai.
La population anglaise a été secouée, ces dernières heures. En effet, une situation a réussi à créer de la peur chez certains habitants. Le National Health Service (NHS), l’organisme de santé publique britannique, a confirmé que plusieurs de ses hôpitaux, avaient été victimes d’une cyber attaque, ce vendredi 12 mai.
Des précautions s’avèrent nécessaires pour garantir la sécurité des citoyens
« Après une cyber-attaque présumée au niveau national, nous prenons toutes les précautions nécessaires pour protéger nos systèmes, et services de santé locaux », a indiqué, sur tweeter, le NHS de la région de la Mersey, dans le nord de l’Angleterre. En plus, le NHS a précisé que ce piratage avait contraint une très grande partie, sinon toutes les antennes médicales à des annulations de rendez-vous, et à la redirection de certains patients vers d’autres services.
Indignation d’un médécin sur Twitter
Un docteur, utilisant un compte Twitter anonyme, a posté un résumé de la situation, comme le relève le quotidien britannique,The Guardian. Il disait ainsi : « Hack massif du NHS aujourd’hui. Les hôpitaux sont à l’arrêt. Merci de retarder la prise en charge des urgences, et de mettre en danger des vies. Tr**** du c** »
Le virus Wanna Decryptor
Par ailleurs, une autre conversation attribuée à un médecin, et circulant sur les réseaux sociaux, pointe du doigt un ransomware. Ce terme désigne des petits logiciels pernicieux, qui attaquent les ordinateurs en les bloquant complètement. L’utilisateur ne regagne le contrôle, seulement, qu’en s’acquittant d’une certaine rançon. Selon l’agence de presse Reuters, ce virus serait baptisé « Wanna Decryptor ».
Un rapport BBC précise que ces attaques concernent les services de santé à Londres, Nottingham, dans le Cumbria, et le Hertforshire.
BBC