Le ministre de l’Économie sociale et solidaire est de ces défenseurs des nouvelles autorités sur la question. Dans un entretien accordé à Source A TV, Dr Alioune Dione laisse entendre que même si les premières nominations du chef de l’État n’ont pas été précédées d’appels à candidatures formels, les choix opérés respectent l’esprit du principe.
Il donne son exemple : «Quand le Premier ministre m’a consulté, il m’a dit : ‘tu es avec trois autres CV, certes’. Et quand je quittais, il m’a dit : ‘sachez que consultation ne signifie pas nomination’. Vous pensez que cela n’est pas un appel à candidatures ?»
Le ministre a brandi deux autres arguments qui plaident, selon lui, en faveur du successeur de Macky Sall à propos de sa promesse non encore tenue. «Quand vous travaillez, c’est sur la base des textes que vous avez trouvés sur place. Doit-on attendre qu’on réadapte les textes pour procéder à des nominations par appel à candidatures et faire attendre l’administration ? Absolument, non !»
Dr Alioune Dione d’ajouter : «Encore que le Président ‘Diomaye’ n’avait pas donné de délai quant à l’application rigoureuse de cette volonté. Donc, il faut faire avec la règlementation en vigueur, en attendant qu’on puisse avoir tout le dispositif et la préparation qui siéent.»