Les Wolves sont au fond du trou mais le Sénégalais a profité de la blessure de Karl-Anthony Towns pour rappeler qu’il pouvait faire mieux que rendre service.
C’est la vie d’un groupe en NBA. D’aucuns diront que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Minnesota a eu son lot de malheurs ces dernières semaines, sa série de 11 revers ayant été entachée par la blessure au genou gauche de son joueur leader, Karl-Anthony Towns. En plein trou noir, les Wolves peuvent toutefois se tourner vers Gorgui Dieng pour trouver un des rares points de satisfaction sur ces six derniers matchs. Le pivot sénégalais a récemment cumulé 15.6 points, à 49% au tir et 46.2% à 3-points, 9.8 rebonds et 1.4 interception en moyenne sur les cinq matchs précédant celui de la nuit dernière à Cleveland. Il a surtout été précieux dans celui remporté à Sacramento deux jours plus tôt, mettant fin à la terrible série de défaites de son équipe en passant 21 points et 15 rebonds, une petite renaissance pour celui qui n’avait joué plus de 20 minutes qu’à une seule reprise cette saison avant la blessure du pivot titulaire. Mais ce qui réjouit le plus son coach, Ryan Saunders, c’est sa capacité à mettre ses tirs à 3 points, son pivot tournant à 34.4% de réussite sur la saison jusqu’à présent, ce malgré son 0/5 à Cleveland. «J’aime quand Gorgui fait ça. On travaille de plus en plus là-dessus. Mais il shoote vraiment bien pour nous en ce moment».
Gorgui Sy Dieng : «le shoot, c’est ce que je sais fait faire»
La blessure de Karl-Anthony Towns a en tout cas regonflé le moral de Gorgui Dieng, parfois oublié à Minnesota. «Je peux le faire», insiste le Sénégalais sur Star Tribune. Pour lui, son point fort c’est le shoot : «je l’ai toujours dit et je sais que je peux le faire. Le shoot n’est pas un problème pour moi. C’est juste la façon dont on veut nous voir. Je m’entraîne dessus dès que je peux», réagit Dieng. Et de poursuivre «c’est la nouvelle NBA qui veut ça. Si tu ne peux pas shooter, tu ne peux pas jouer. J’ai tout tenté pour», révèle-t-il. Concernant son coéquipier KAT que le Sénégalais qualifie d’irremplaçable et de «super joueur», qu’il remplace, Gorgui Sy Dieng ne compte pas céder la place. «Quand il reviendra, je recommencerai à faire les mêmes choses. C’est un sport d’équipe, mais chacun a ses propres qualités. Le shoot, c’est ce que je sais fait faire, que KAT joue ou pas. Si j’en ai encore l’opportunité, je le montrerai à nouveau», martèle le Sénégalais.