Tivaouane redoute une pénurie d’eau pour la célébration du maouloud. Pour ne pas vivre la même situation que l’année passée, le Comité d’organisation au service du Khalife Ababacar Sy (Coskas) a réclamé la réalisation de 350 points d’eau de rue, 2000 nouveaux branchement, le raccordement provisoire de 800 lieux d’hébergement des pèlerins, une extension du réseau sur 50 Km. Mais aussi la mise en place de 70 camions citernes fonctionnels, dont 5 à 2 ponts pour faciliter l’accès aux zones sablonneuses et 30 bâches à eau.
Une doléance difficile à satisfaire, selon les services de l’hydraulique. « Ce qui est prévu c’est 20 camions citernes et 30 bâches à eau. Vous savez le gamou est national, il y a beaucoup de sollicitations », a servi Mamadou Diokh. Ce qui n’a pas manqué d’irriter le patron du Coskas. Qui s’emporte à son tour : « Qu’on ne nous parle pas d’autres gamous . L’année passée, on a demandé 70 camions vous n’avez donné que 10. Au centre de Tivaouane, le jour du gamou, il n’y a pas d’eau. Mais vous nous mettez la pression comme quoi il y a d’autres gamous. Mieux vaut laisser tomber, parce qu’on peut mettre la pression nous aussi ».
Pour arrondir les angles, Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur, a instruit les services de l’hydraulique à consentir à un effort supplémentaire de 10 camions citerne, en attendant la contribution des autres secteurs.