Une pénurie qui s’explique par le fait que, depuis neuf mois, les machines de la société nationale de production et de distribution, NAWEC, sont en panne.
Le week-end, les autorités gambiennes ont avoué leur impuissance à rétablir la fourniture régulière en eau et électricité.
Conséquence: un prolongement des délestages et des coupures d’eau, jusqu’ en décembre prochain.
La colère monte dans la capitale Banjul et dans les grandes régions du pays qui font face à des fortes chaleurs ces derniers jours.
Dans une chanson, l’interprète Musa Faye demande à NAWEC, la société nationale d’électricité et de l’eau de Gambie de mettre fin aux délestages fréquents.
Pour desservir Banjul et les villes environnantes, NAWEC a une installation de 88 Méga Watt. Seulement la moitié de cette production potentielle est disponible, soit 45 MW dont 24% sont perdus dans la transmission et la distribution suite à la vétusté des installations.
Le ministère gambien des finances précise aussi que la dette cumulée de la société nationale de production et de distribution s’élève aujourd’hui à 200 millions de dollars, et pèse pour 25% du PIB du pays.
BBC