Gainako rapporte que selon des sources bien placées, les ambassades américaines et britanniques à Banjul ont convoqué leurs citoyens pour leur demander de se préparer à quitter la Gambie le plus tôt possible. En langage « codifié diplomatiquement » c’est un signal que quelque chose de majeur est sur le point de « arriver » en Gambie.
En effet, la contestation par le président sortant Yaya Jammeh des résultats issus de l’ élection présidentielle du 2 décembre 2016, place la Gambie dans une zone de turbulences. Surtout que la date de l’installation du président élu prévue le 19 janvier avance à grands pas.
Des sources révèlent également que tous les militaires (la NIA, l’armée, la police, les parachutistes, les services d’incendie, etc.) de la Gambie sont consignés.
Ce qui ne veut toutefois pas dire que Jammeh veut utiliser l’appareil de sécurité pour se maintenir au pouvoir et pour combattre toute intervention militaire de la CEDEAO.