Mais cette fois-ci, Yahya Jammeh évoque pour la première fois, de manière explicite, son souhait de rentrer en Gambie. Il exhorte ses militants à plaider sa cause envers les autorités, qui doivent selon lui, se résoudre à appliquer un accord. Référence à un engagement pris par l’Union africaine, la Cédéao et l’ONU, au moment de son départ, pour respecter ses droits, et notamment celui de rentrer un jour, en tant que citoyen et ancien chef d’État, dans son pays.
Signe de réelle nostalgie ? Ou simple opportunisme ? Cette déclaration intervient au moment où la coalition qui a porté Adama Barrow au pouvoir affiche de profondes divisions.
RFI