Le prétendu cabinet Eco finance n’a pas malheureusement récolté l’écho espéré, après sa soirée ratée pour récompenser, dit-elle, les meilleures entreprises dans l’espace Uemoa.
Les rares personnes qui ont suivi ce moment de distraction, avec cette chaleur qui accable Dakar, ont presque jeté leur dévolu sur les dessins animés. La triche ou la tentative de triche pour cloner les « Cauris d’Or » a écœuré les maîtres du savoir et de la réflexion. Le Meds, avec les Cauris d’Or, est devenu un patrimoine national, tant par sa démarche que par les brillantes innovations apportées dans la vie et l’accompagnement des entreprises africaines et à leurs dirigeants, a ébloui jusque dans l’espace européenne. On n’est pas chef d’entreprise pour rien et un concept se crée, mais ne se clone pas. Une telle démarche n’honore pas son auteur. Et le délit était si flagrant que le ridicule n’a pas résisté à se transformer en une honte. Ils sont allés, avec l’appui d’un intense lobby, « enrôler » deux entreprises membres du Meds qui, par élégance, a laissé ces dernières y participer.
Pour revenir à cette soirée qui a tiré en longueur, elle a été animée par un brillant artiste qui n’est monté sur scène qu’à 3 heures 45 minutes, ce qui en dit long sur le flop. La remise des lauréats par les lauréats eux-mêmes a été la cerise qui a fini par démasquer cette funeste entreprise. Et comme l’histoire retient les faits mémorables, ce Djibril Barry, sevré au lait du Meds par les conseils d’un Mbagnick Diop,- encore victime de son esprit de partage et d’aide- a surpris plus d’un en se putréfiant dans l’esprit et l’environnement des paresseux. Ces propres collaborateurs étaient dans leurs petits souliers. Avec tout ce tintamarre qui a accompagné cette organisation, la salle ne contenait pas plus de 130 personnes. Vous pouvez compter avec les images. Autre fait de tricherie, c’est l’annonce d’une retransmission dans quelques pays d’Afrique. Que du mensonge. Même les sites n’ont pas diffusé l’info. Une organisation, ce n’est pas que du bruit et de l’argent. En vérité, il s’agit plus ou moins d’une tentative ratée de copier ce que fait le Meds. Et dans ce monde de compétition, c’est la création qui ouvre des perspectives. Mais comme les tares récoltées depuis le lycée, et par ricochet à la Fac, sont tenaces, une telle pratique ne surprend guère. Il est aussi vrai que les masques vont tomber. Des gens sans morales en veulent au fou succès des Cauris d’Or, mais ce n’est que peine perdue. Les Africains ont besoin d’évoluer par la créativité et non par la copie. Entreprise paresseuse des petits esprits. Encore pourquoi tout ça ? Pourquoi ? Mais, comme on ne donne pas du chocolat aux Cochons,…